Yali Ndiaye, pêcheur : 'des espèces de poissons que l’on ne voyait plus sur les assiettes ont ...
...apparu ces derniers temps"
Les pêcheurs artisanaux affirment avoir observé depuis la fin du repos biologique (octobre-décembre 2012) la réapparition d’espèces de poissons comme le chinchard qui avaient presque disparu de l’alimentation des mauritaniens.
"Des espèces de poissons que l’on ne voyait plus sur les assiettes ont apparu ces derniers temps", s’enthousiasme Yali Ndiaye, qui évoque les campagnes de sensibilisation et les surveillances participatives qui ont été menées en concert entre l’Union Coopérative "Le Mool" et Délégation Régionale de Nouakchott à la Surveillance des Pêches et au Contrôle en Mer (DSPCM) pour lutter contre l’utilisation du monofilament.
"Les autorités de pêche ont été d’un secours précieux pour en arriver là. Toutefois, elles doivent continuer à se mobiliser en débarrassant, par exemple, nos fonds marins des monofilaments qui pullulent encore dans nos fonds marins", a ajouté le président de l’Union Coopérative "Le Mool".
Pour lui, il est également vital de protéger les petites courbines au niveau du Bang d’Arguin où, a-t-il affirmé, des pirogues de longue portée s’infiltrent souvent la nuit pour capturer ces sciaenidés. "Nous appelons les autorités de pêche à accroitre la surveillance et le contrôle pour épargner les courbines de l’exploitation abusive", a lancé Yali Ndiaye.
Par ailleurs, le premier vice-président du Bureau Exécutif de la Fédération Libre de la Pêche Artisanale qui a salué dans la foulée l’accord de pêche signé entre la Mauritanie et l’Union Européenne (UE) a appelé les pouvoirs publics à accélérer la mise en place des chambres froides pour le stockage du poisson afin de permettre aux populations de l’intérieur du pays de profiter des ressources halieutiques.
mardi 25 décembre 2012
mardi 28 août 2012
Troixieme rancontre des pecheurs mauritaniens
Le Ministère de la Pêche et de l’Economie Maritime va bientôt sortir une mesure d’interdiction de toute pirogue en bois d’embarquer en haute mer. Désormais, à la place des pirogues en bois, les pêcheurs devront se résoudre à embarquer à bord d’une pirogue en polyester.
Mais, d’ores et déjà, cette mesure suscite un tollé de réticences de la part des acteurs de la pêche artisanale.
"Pour avoir une pirogue en bois, il faut juste débourser 400.000 UM. Or, pour ce qui est de la pirogue en polyester , il faut dépenser plus de 2.000.000 UM", a affirmé mardi Yali Ndiaye, président de l’Union des Coopératives "Le Mool", lors des troisièmes rencontres des pêcheurs de Mauritanie.
Il a regretté aussi le manque de concertation et d’implication de la part du Ministère de la Pêche et de l’Economie maritime. L’Union des Coopératives "Le Mool" compte plus de 2.000 membres. Elle a, d’ailleurs, profité de cette journée de mobilisation pour offrir deux moteurs à pirogues à deux d’entre eux dans le cadre de ses actions sociales.
dimanche 22 juillet 2012
Nouakchott, le 22/07/2012
Union des Coopératives des Pêcheurs
(LE MOOL)
A Monsieur Le Premier Ministre
Objet : Lettre d’Information
Monsieur,
Nous, Union des Coopératives des Pêcheurs artisanaux, venons, par la présente vous informer des objectifs qui ont motivé notre démarche,vous relater les actes que nous avons déjà posés depuis la création de la dite Coopérative, mais surtout vous mettre au courant des énormes difficultés et obstacles qui nous sont tendus dans l’exercice de nos activités diverses au profit de tout le Peuple Mauritanien sans restriction aucune, par des personnes qui n’en veulent qu’à leur intérêt personnel. Notre principal objectif est de participer au renforcement et à la consolidation des mesures prises pour la lutte contre l’utilisation des mono filaments, conformément à la volonté du Chef de l’Etat Mr Mohamed Ould Abdel Aziz et de votre gouvernement, afin de parvenir à une éradication définitive de cette pratique de pêche si nuisible à nos eaux et partant néfaste pour notre économie nationale.
Monsieur Le Premier Ministre, nous ne sommes pas, comme le prétendent certains, des arrivistes encore moins des bons à rien. Nous sommes des Mauritaniens soucieux du devenir de leur nation et prêts à sauvegarder à tout prix ses intérêts. La lutte que nous menons aux côtés de la DSPCM nous coûtent cher mais sa noblesse nous motive.
Notre coopérative a pour ambition principale de lutter à côtés de tous ceux qui oeuvrent pour un secteur assaini et débarrassé de ceux qui le gangrènent, et qui puisse profiter à tous les fils de ce pays.
Cette Coopérative représente aujourd’hui 80% des pêcheurs artisanaux actifs de Nouakchott ; et notre souci majeur est de respecter et faire respecter tous les lois et règlements qui régissent le secteur pour sa sauvegarde à long terme.
Monsieur Le Premier Ministre, aujourd’hui 60% des eaux maritimes du monde ne survivent que grâce à la pisciculture. Seules donc les 40% des eaux restantes continuent à détenir des ressources naturelles de choix ; et nous sommes heureux d’en faire partie. Aussi une lutte sans merci contre l’utilisation des mono filaments et ses dérivés doit être menée, et ceci en amont car sans vente pas d’achat. Faire cesser son importation doit donc être une priorité parmi d’autres, pour que cesse la détérioration jusque-là progressive des eaux maritimes mauritaniennes, à notre grande désolation.
Mais Monsieur Le Premier Ministre, nous rencontrons cependant des difficultés de taille pour mener nos actions.
A notre Ministère de Tutelle nous avons adressé quatre lettres pour l’informer de nos difficultés ou lui demander assistance ; mais toutes ces lettres sont restées sans suite.
Notre coopérative n’en est encore qu’à ses balbutiements, les moyens nous font défaut pour le transport et les primes de risque des hommes que nous envoyons aux côtés de la DSPCM. Cela nous a déjà coûté 850 000 UM pour l’année 2011.
Monsieur Le Premier Ministre, les actions de notre coopérative relèvent aussi et beaucoup du social. Nos compatriotes pêcheurs étant souvent victimes de vol, de l’agitation de la mer et de ses accidents ; nous leur venons en aide financièrement à hauteur de 60%( comme le stipule le Règlement Intérieur) pour la réfection de leur embarcation ou l’achat d’un moteur hors service ou perdu (4 cas ont ainsi été réglés à hauteur de 1900 000UM en 2011 et pour 1000 000 pour l’année en cours).nous avons aussi mené des actions de nettoyage de la Plage de Nouakchott pour un montant global de 750 000 UM. Toutes ces différentes actions ont été réalisées entièrement grâce aux seules cotisations des membres.
Monsieur Le Premier Ministre, nous sollicitons plus que jamais votre aide surtout auprès de notre Ministère de Tutelle pour une meilleure prise en charge de nos problèmes qui ne sont autres que ceux de tous les pêcheurs.
A N’Diago, nous demandons la mise en place d’une usine de glace pour la conservation du produit, un plus facile accès à la licence de pêche et son renouvellement en cas de perte.
Monsieur Le Premier Ministre, la mer en temps d’agitation fait de terribles dégâts et nos moyens très dérisoires.
Nos très vifs remerciements et nos vœux sincères de vous voir réussir votre mission si délicate mais ô combien exaltante.
Nos meilleurs vœux à vous et à votre famille.
Vive la Mauritanie et son Président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Nouakchott, le 22/07/2012
vendredi 13 juillet 2012
jeudi 12 juillet 2012
samedi 16 juin 2012
République Islamique de Mauritanie
Le Reliquat
Avertissement :
Monsieur : ………………………………………………………………………
N° Pirogue : …………………………………………………………………….
Mensuel :
chaque membre doit verser 1000 UM par mois
2011 :……………………………………………………………………………
2012 : ……………………………………………………………………………
Cas Social :
Beya Dieye & Maguette NDiaye : 2000 UM pour chaque membre pirogue en dommage ……………………
Birane Fall : 3000 UM pour chaque membre moteur perdu ……………………
Mohamed Diop & Mame Yatt NDiayel 6000 UM …pour chaque membre 2 moteurs perdus ………………….
Délai :
Cas Social : le 20/06/2012
Mensuel : le 31/8/2012
NB : toute Personne ne respectant pas ce règlement sera considère comme exclu
Le Président
Tél : 46 41 99 88 / 22 16 08 20 / 46 50 46 09
lundi 11 juin 2012
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE
MINISTERE DES PECHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME
UNION DES COOPERATIVES DE LA PECHE ARTISANALE « LE MOOL »
(U.C.P.A.M)
REGLEMENT INTERIEUR
Conformément à la loi n° 67.171 DU 18 Juillet 1967 portant statuts du regroupement coopératif, les membres fondateurs et ceux qui suivront sont soumis au présent règlement intérieur.
CHAPITRE I : Formes et Objectifs
Article 1 : Comme le stipule les statuts, le regroupement est apolitique. Son but est de regrouper ses membres dans un organisme reconnu officiellement pour la pêche artisanale dans ses diversités, au filet ou à la ligne et la commercialisation du poisson en ville et à l’intérieur du pays, en général des produits de la pêche ; en vue de défendre les intérêts moraux et matériels de ses membres, ainsi que pour œuvrer inlassablement pour réunir les conditions nécessaires au bon fonctionnement de leurs activités.
Article 2 : Le groupement coopératif se conformera au programme artisanal initié par le Ministère des pêches et de l’économie maritime et aux dispositions en vigueur de la loi n°67 171 du 18 Juillet 1967.
Article 3 : la durée du groupement est illimitée, sauf dans les situations particulières prévues par la loi.
Article 4 : Le groupement se propose dans l’immédiat, de participer à la sauvegarde de nos eaux maritimes, de lutter par tous les moyens légaux à sa disposition pour refuser le gaspillage et l’empoisonnement de ces eaux-là, de venir en aide financièrement à tout membre victime de dégâts dans l’exercice de ses fonctions, d’acquérir des moyens matériels lui permettant de faire face à ses activités.
Le groupement se propose de venir en aide à tout membre victime d’accident ou de vol à hauteur de 60%.
En cas d’accident, cette aide est immédiatement débloquée et livrée au bénéficiaire.
Pour le deuxième cas, l’aide sera débloquée après deux mois (délai d’attente à partir duquel le matériel sera considéré définitivement perdu).Si, au bout de cette période, le matériel perdu est retrouvé, la moitié de son prix estimé retournera dans les caisses du Groupement.
Un membre ne peut être bénéficiaire de cette aide plus d’une fois par an.
Tout membre victime d’accident mais ayant accusé un retard de plus d’un an, se verra retirer le reliquat du, la cotisation annuelle de l’année en cours, en plus de celle qui suit.
Chapitre II : Conditions d’adhésion- Exclusion
Article 5 : La qualité de membre s’acquiert conformément aux dispositions des articles 6,7 et 8 des statuts du groupement coopératif.
Les droits d’adhésion sont fixés à 2000 UM par individu et à 5000 UM par pirogue.
La cotisation est fixée à 500UM par mois pour tout membre individuel et à 1000 UM pour tout membre pirogue.
Chaque membre jouira d’une carte de membre, d’un badge et de toutes les mesures administratives arrêtées par le groupe de gestion pour la bonne marche du travail.
Article 6 : chaque membre est tenu de respecter scrupuleusement le programme d’activité qui sera défini par le bureau.
Article 7 : la qualité de membre se perd par :
• L’utilisation délibérée des mono filaments ;
• Le refus de disposer de l’aide allouée (suite à un accident ou vol de matériel)
• Le non-respect du programme élaboré par le groupement,
• Toute autre activité de nature à détériorer le climat social du groupement.
Article 8 : l’exclusion d’un membre est prononcée par l’assemblée générale sur proposition du Conseil de gestion, toutefois le Président peut suspendre un membre par mesure disciplinaire en attendant la tenue de l’Assemblée Générale.
Article 9 : l’organe exécutif du groupe est le Conseil de gestion.
Article 10 : il est tenu par l’assemblée générale à la majorité simple pour une durée d’un an. Il se compose de sept (7) membres. Le conseil de gestion se réunit au moins une fois par mois.
Chapitre III : Fonctions des membres du Bureau et du Conseil de Gestion
Article 11 : Le Président est chargé de l’organisation et de la bonne marche du groupement. Pour se faire, délégation des pouvoirs lui est accordée par le Bureau pour agir au nom du groupement. Il préside les réunions du Bureau et celles de l’Assemblée Générale, ordonne les dépenses et prend les décisions pour la bonne marche du groupement. Il est remplacé par le vice président en cas d’absence ou d’empêchement.
Article 12 : La voix du Président est prépondérante en cas de partage des voix du Bureau ou de l’Assemblée Générale.
Article 13 : Le secrétaire général est chargé de la coordination des activités administratives. Il peut à la demande du Président l’assister à ses démarches multiples. Il est chargé en particulier de ce qui suit :
-convocation des réunions
-procès verbaux et archives
- signature des cartes d’adhérents conjointement avec le Président.
Article 14 : Le secrétaire général adjoint seconde le secrétaire général et le remplace en cas d’absence ou d’empêchement.
Article15 : Le trésorier général garde les fonds du groupement. Il exécute les ordres du Président.
Article 16 : Le trésorier adjoint seconde le trésorier général et le remplace en cas de besoin.
Article 17 : Le Commissaire aux comptes contrôle et vérifie les fonds du Groupement.
Le commissaire aux comptes adjoint supplée le commissaire aux comptes en cas de besoin et le remplace.
Article 18 : Les responsables de la production ont pour tâches :
-L’achat des produits (après contrôle qualitatif et quantitatif)
-Le traitement et le suivi des stocks
-La transmission de tous les documents quotidiennement au trésorier
-La présentation au conseil de gestion d’une situation journalière du stock et de la caisse.
Article 19 : Le conseil de gestion doit élaborer un programme d’activités dont l’exécution permettra au groupement d’atteindre ses objectifs.
Article 20 : Tout membre démissionnaire ou exclu perd ses droits
-de cotisation
- de cartes
Article 21 : Le Groupement met tout en œuvre pour réunir le matériel nécessaire à l’exploitation (pêche et commercialisation) des produits de pêche pour ses membres. Tous les membres sont tenus d’assister aux réunions de l’Assemblée Générale sauf cas de force majeure pour lesquels les représentants dûment légalisés sont autorisés.
Article 22 : Les membres du groupement sont tenus de respecter scrupuleusement le programme adopté par le groupement.
Article 23 : Tout membre est tenu de se conformer à ses engagements vis-à-vis du groupement sous peine d’être exposé à l’application des textes en vigueur.
Article 24 : Le Conseil de Gestion et le Président du Groupement sont chargés d’expliquer et de communiquer à tous les membres les dispositions du présent règlement intérieur, ainsi que les statuts.
Article 25 : Le Président du groupement prend les sanctions suivantes à l’égard des membres contrevenants :
. Blâme et reproches verbaux
. Blâme et reproches écrits
. Suspension temporaire de trois mois
. Suspension temporaire en attendant les assises de l’Assemblée Générale
. Exclusion définitive sur décision de l’Assemblée Générale.
Article 26 : Le Président du groupement est chargé d’afficher toute la réglementation du groupement partout où besoin sera.
Les adhérents sont invités au respect des dispositions du présent règlement intérieur, sous peine des sanctions sus indiquées.
Par Le Conseil de Gestion Le Président
samedi 9 juin 2012
mercredi 30 mai 2012
A Monsieur Le Président De La Communauté Urbaine De Nouakchott
Objet Demande de Soutien et
de Collaboration
Monsieur
Nous,
Coopérative Le MOOL, après plusieurs actions menées depuis la création de
celle-ci, et qui ont chaque fois nécessité des dépenses énormes malgré nos
faibles moyens, venons vers vous chercher aide et collaboration pour continuer
à nous acquitter au mieux des objectifs
que nous nous sommes fixés.
Nous sommes une coopérative qui œuvre pour :
1_aider la DSPCM dans sa difficile
lutte pour une meilleure protection de nos eaux ;
2_aider les pêcheurs
nécessiteux ;
3_faciliter aux pêcheurs
l’accès aux matériels de pêche ;
4_rendre le produit de mer
accessible à tous. En cela nous voulons une autorisation pour l’ouverture de
points de vente surtout dans les zones périphériques.
Nous avons déjà eu à effectuer les actions
suivantes :
_nettoyage en haute mer en
collaboration avec la DSPCM
pour une valeur de 680 000 UM ;
_règlement de 5cas sociaux (pirogues
endommagées, moteurs perdus, soins pour blessures, … etc) pour un montant de 1 900 000
UM ;
_nettoyage de la plage pour 750000UM.
Aujourd’hui plus que jamais nous entendons
poursuivre ces actions de plus belle, car nous sentons leur effet de plus en
plus bénéfique pour l’intérêt de la pêche en général et des pêcheurs en
particulier.
Cependant nous nous heurtons à la rude
réalité : les moyens financiers nous faisant défaut au vu des grands
chantiers que nous avons entrepris de réaliser.
Aussi nous avons nécessairement besoin
d’aide. Cette aide nous l’attendons d’abord et surtout de vous.
Nous avons espoir ,Monsieur Le Président, que
vous comprenez notre démarche et que vous userez de toute votre influence et de
votre réputation avérée, afin que ce travail entrepris jusqu’alors puisse
porter à terme ses fruits, pour une meilleure lisibilité de la plage, plus
fréquentable et singulièrement attirante.
Afin de mieux gérer nos activités, nous
vous demandons de bien vouloir nous aider en vue de l’obtention d’un siège
équipé qui servira de base à une exploitation saine de nos différentes
activités.
Nous osons Monsieur, espérer, par votre
sens des responsabilités, voir nos voeux se réaliser pleinement aux seuls
bénéfices des Mauritaniens.
Nous
vous souhaitons pleine réussite dans vos différentes entreprises et implorons
ALLAH Le Tout Puissant de vous guider et toujours dans la bonne direction.
A vous et à votre famille, bonheur et longue
vie !
Vive La République !
COOPERATIVE « Le
MOOL »
mardi 29 mai 2012
Opération de désencombrement des carcasses de pirogues à la plage des pêcheurs de Nouakchott
Reportage Photos] - Plus de 1.500 pêcheurs se sont mobilisés dimanche matin pour désencombrer la plage des pêcheurs de Nouakchott de ses vieilles carcasses de pirogues. Pour les besoins de cette opération qui incombe au Ministère de la Pêche aux abonnés absents, l’Union des Coopératives "Le Moole", qui l’a chapeautée, a débloqué plus de 450.000 UM pour assainir la Plage des pêcheurs de Nouakchott.
Lors de cette première journée, plus de cent carcasses de pirogues et autres détritus encombrant la Plage des pêcheurs ont été enlevés.
"Les citoyens ont toujours tendance à attendre quelque chose des pouvoirs publics. A notre niveau, nous estimons que nous devons rompre avec de telles idées en assumant pleinement notre rôle de citoyen avant d’espérer quoique ce soit.
Cette opération ne vise pas à jeter le discrédit sur les pouvoirs publics. Par contre, on aurait aimé le Ministère de la Pêche et la mairie de Tévragh-Zéina présents à cette opération d’assainissement et la Mairie de Tévragh-Zéina", a expliqué Yali Ndiaye, président de l’Union des Coopératives "Le Moole".




Lors de cette première journée, plus de cent carcasses de pirogues et autres détritus encombrant la Plage des pêcheurs ont été enlevés.
"Les citoyens ont toujours tendance à attendre quelque chose des pouvoirs publics. A notre niveau, nous estimons que nous devons rompre avec de telles idées en assumant pleinement notre rôle de citoyen avant d’espérer quoique ce soit.
Cette opération ne vise pas à jeter le discrédit sur les pouvoirs publics. Par contre, on aurait aimé le Ministère de la Pêche et la mairie de Tévragh-Zéina présents à cette opération d’assainissement et la Mairie de Tévragh-Zéina", a expliqué Yali Ndiaye, président de l’Union des Coopératives "Le Moole".
Avec Cridem, comme si vous y étiez...
Opération plage propre : Les pêcheurs demandent l’aide des autorités.
La mission était annoncée comme impossible et pourtant les pêcheurs ont tenu leur promesse. Dans la journée du dimanche 25 décembre, plus de 500 pêcheurs de l’Union des Coopératives « le Mool »s’étaient donnés rendez-vous à la plage des pêcheurs avec comme mission d’assainir la plage.
Située derrière le poste de santé, « la plage nord « est devenue aujourd’hui un cimetière de vielles pirogues. Lieux de débarquement des pêcheurs, la plage ressemble aujourd’hui à un squelette de dinosaures. Plus d’une cinquantaine de veilles barques dorment sur ses cotes depuis des années.
Devenues un refuge pour les ânes et les sans abris, ses carcasses jonchent un sol pollué par les monticules de déchets. Pourries et abandonnées, elles viennent s’ajouter aux centaines de pirogues en activité. Menaçaient par la forte houle, nombreuses d’entre elles sont emportées la nuit par les grosses vagues, à cause de l’étroitesse de la cote.
Abandonnées à leur sort, Ses pirogues rendent les lieux dégoûtants et empêchent en même temps les pêcheurs de débarquer leur prise. Une raison qui ont poussé les pêcheurs, réunis autours de l’Union des coopératives le « Mool » de sonner le glas de la révolte.
Par centaine, ils ont bravé le vent glacial, l’odeur pestilentielle des déchets ménagers afin de mettre ses vielles pirogues, hors état de nuire. Une tâche qui s’est avérée difficile puisque l’opération n’a reçu aucun soutien des pouvoirs publics. Vu l’ampleur du travail, les pêcheurs étaient obligés de louer un caterpillar afin de réussir leur pari. « Nous avons loué lecaterpillar à 200000um, uniquement pour les besoins de l’opération.
« On est des citoyens, on a jugé nécessaire d’organiser cette journée d’assainissement et de ne pas attendre les autorités pour agir », dira Yali N’diaye, le président des pêcheurs. Sous l’euphorie des pêcheurs, les vieilles pirogues sont tirées une à une de la cote pour être expédiées vers une centaine de mètres plus loin. Un travail de titan qui a démarré vers les coups de 9 h du matin et qui a mobilisé des centaines de pêcheurs. Ces derniers, révoltés par l’exigüité et la saleté des lieux ont usé de toutes leurs forces pour débarrasser de la plage de ces envahisseurs.
Mais leurs efforts semblaient être vaines, devant le nombre incalculable de vielles pirogues qui dorment sur ces lieux.« On demande au ministre de la pêche et à la mairie de Tevragh Zeina de nous accompagner prochainement.» clame-t-il.
Face à ces mastodontes, les pêcheurs n’avaient que leurs bras, des cordes et un caterpillarqui avait d’ailleurs, du mal à se frayer un passage. Au cours de cette opération d’assainissement, plus d’une vingtaine de pirogues ont été délogées. Minime par le nombre, mais précieux pour les pêcheurs, car leur délogement a libéré une espace grandiose.
« C’est un brin d’espoir, car en cette période de l’année, la houle a l’habitude de détruire nos pirogues à cause de l’étroitesse de la cote. Nous allons continuer cette opération la semaine prochaine, nous comptons élargir la cote pour protéger nos pirogues de la houle. Nous pensons que les autorités seront prochainement à nos cotés. Nous remercions les pécheurs d’être répondus à l’appel. »
Dialtabé
Située derrière le poste de santé, « la plage nord « est devenue aujourd’hui un cimetière de vielles pirogues. Lieux de débarquement des pêcheurs, la plage ressemble aujourd’hui à un squelette de dinosaures. Plus d’une cinquantaine de veilles barques dorment sur ses cotes depuis des années.
Devenues un refuge pour les ânes et les sans abris, ses carcasses jonchent un sol pollué par les monticules de déchets. Pourries et abandonnées, elles viennent s’ajouter aux centaines de pirogues en activité. Menaçaient par la forte houle, nombreuses d’entre elles sont emportées la nuit par les grosses vagues, à cause de l’étroitesse de la cote.
Abandonnées à leur sort, Ses pirogues rendent les lieux dégoûtants et empêchent en même temps les pêcheurs de débarquer leur prise. Une raison qui ont poussé les pêcheurs, réunis autours de l’Union des coopératives le « Mool » de sonner le glas de la révolte.
Par centaine, ils ont bravé le vent glacial, l’odeur pestilentielle des déchets ménagers afin de mettre ses vielles pirogues, hors état de nuire. Une tâche qui s’est avérée difficile puisque l’opération n’a reçu aucun soutien des pouvoirs publics. Vu l’ampleur du travail, les pêcheurs étaient obligés de louer un caterpillar afin de réussir leur pari. « Nous avons loué lecaterpillar à 200000um, uniquement pour les besoins de l’opération.
« On est des citoyens, on a jugé nécessaire d’organiser cette journée d’assainissement et de ne pas attendre les autorités pour agir », dira Yali N’diaye, le président des pêcheurs. Sous l’euphorie des pêcheurs, les vieilles pirogues sont tirées une à une de la cote pour être expédiées vers une centaine de mètres plus loin. Un travail de titan qui a démarré vers les coups de 9 h du matin et qui a mobilisé des centaines de pêcheurs. Ces derniers, révoltés par l’exigüité et la saleté des lieux ont usé de toutes leurs forces pour débarrasser de la plage de ces envahisseurs.
Mais leurs efforts semblaient être vaines, devant le nombre incalculable de vielles pirogues qui dorment sur ces lieux.« On demande au ministre de la pêche et à la mairie de Tevragh Zeina de nous accompagner prochainement.» clame-t-il.
Face à ces mastodontes, les pêcheurs n’avaient que leurs bras, des cordes et un caterpillarqui avait d’ailleurs, du mal à se frayer un passage. Au cours de cette opération d’assainissement, plus d’une vingtaine de pirogues ont été délogées. Minime par le nombre, mais précieux pour les pêcheurs, car leur délogement a libéré une espace grandiose.
« C’est un brin d’espoir, car en cette période de l’année, la houle a l’habitude de détruire nos pirogues à cause de l’étroitesse de la cote. Nous allons continuer cette opération la semaine prochaine, nous comptons élargir la cote pour protéger nos pirogues de la houle. Nous pensons que les autorités seront prochainement à nos cotés. Nous remercions les pécheurs d’être répondus à l’appel. »
Dialtabé
A Monsieur Le Président de la République
Objet : Sensibilisation /
Information
Monsieur,
Après votre discours du 27/11/2010,nous
avons senti la ferme volonté d’un Président de la République décidé à
prendre à bras le corps tous les problèmes de son peuple et à user de tous ses
pouvoirs pour parvenir à des solutions aux seuls bénéfices de ses populations.
C’est dans cette optique que nous, Pêcheurs
Mauritaniens de Nouakchott, vous réitérons notre soutien indéfectible et notre adhésion
totale et sincère à la lutte sans merci que vous avez décidé de mener contre la
vente et l’utilisation du fil mono filament dans les eaux maritimes
mauritaniennes.
Participer à l’effort national de
lutte contre les dangers de l’utilisation du mono filament.
En
vue de manifester notre ferme détermination à aller dans le sens de votre
gouvernement dans sa lutte contre ce fléau, nous avons publiquement et devant
la presse nationale et internationale organisé, dans la matinée du 08/août/2010,
la destruction par brûlure de tous nos stocks, afin de démontrer par l’exemple
notre volonté ferme d’aller vers une éradication définitive du mono filament
dans notre pays.
Malheureusement Monsieur Le Président, des
Mauritaniens mal intentionnés et plus grave encore, des Etrangers couverts et
encadrés par des Nationaux irresponsables, continuent leur destruction macabre à
leurs seuls profits.
Les Pouvoirs Publics et notamment la Délégation à la Surveillance des
Pêches et au Contrôle en Mer (D.s.p.c.m) ne ménagent aucun effort pour empêcher
ce type de pêche mais se heurtent à l’entêtement de ces derniers et à leur
obstination à en découdre à n’importe quel
prix.
Aussi nous, Pêcheurs Mauritaniens,
soucieux du devenir de ce secteur qui fait notre fierté, et ayant mesuré à sa
juste valeur les dangers que nous courons si l’hémorragie n’est pas arrêtée à
tant ; demandons à être associés au contrôle et à la détection de ces
malfaiteurs car la D.s .p.c.m,
vue l’énormité de nos côtes et l’insuffisance des moyens jusque-là déployés
pour cette cause, ne pourra pas à elle seule résoudre cette délicate
problématique.
Nous connaissons ces personnes-là et maîtrisons
de façon optimum les heures et endroits où elles accomplissent leurs méfaits, à
notre détriment.
Pour preuve, et sous la direction du Délégué de
la D.S .P.C.M une
descente en mer a été organisée pour retrouver ces mono filaments et prendre en
flagrant délit les commanditaires ainsi que leurs collaborateurs. La récolte a
été fructueuse et les doutes levés, car
il ne fait plus de doute que ce sont bien des Etrangers sous couvertures
d’hommes d’affaires Mauritaniens toujours obstinés à continuer ce type de pêche
interdit par la loi mauritanienne qui sont les véritables auteurs de ces
transgressions.
Nous tenons à remercier ici même et très
chaleureusement le Délégué pour la confiance placée en nous, le discours
rassurant qu’il a bien voulu tenir et la décision prise de continuer à
collaborer avec nous jusqu’au résultat final escompté.
Eradiquer
l’utilisation du mono filament, pourquoi ?
Force
est de distinguer les trois types de pêche développés en Mauritanie.
1-Les
« exportables »ou thiof, daurade, …etc.
2-Les « poissons
de surface » ou corbine, warangal, ....etc.
3-Les « non
vertébrés » ou poulpe, calamar, …etc.
La
survie de ces différentes espèces dépend surtout :
- de l’utilisation des filets dormants
pour les premiers (capturés en pleine mer, ils pourrissent et empoisonnent les
fonds marins faisant fuir tout autre poisson aux alentours) ;
- de la bonne organisation du « yaboy »(
une surexploitation aboutit par moments à un déversement le long des côtes du
surplus non utilisé, ce qui provoque leur pourriture et donc un empoisonnement
des eaux le long de la côte) qui est l’alimentation de base de ces «poissons de
surface » ;
-
de l’interdiction totale de l’emploi du mono
filament qui élimine sur sa route « yeet », « toufa »,
etc., qui sont la principale nourriture pour la troisième catégorie.
Les Mauritaniens le savent et s’en méfient
(pour leur survie future) cependant les Etrangers s’en moquent et ne regardent
que le profit immédiat qu’ils en tirent.
Lutter contre le chômage
Afin
de nourrir ce vœu de participer à l’élan national de solidarité et lutter à vos côtés contre le
chômage, nous sommes prêts à aider tout Mauritanien désireux de faire carrière
dans ce secteur.
En
cela nous venons d’initier cinq coopératives de pêche qui ont décidé ensemble
d’unifier leurs efforts pour une meilleure réorganisation du secteur, et demandons,
Monsieur Le Président, votre plein soutien.
Une seule grande requête
Monsieur Le Président, l’attribution de la Licence de Pêche pour un
libre exercice de notre métier relève du parcours du combattant. Son obtention
pose des difficultés énormes, souvent incomprises et parfois même intolérables,
alors que nous ne demandons qu’à être en phase avec la loi.
Nous vous demandons de bien vouloir
régler ce problème afin que tout Citoyen qui le désire puisse bénéficier de ce droit, et partant, exercer
librement la profession dans les règles du droit mauritanien.
Veuillez croire, Monsieur Le Président,
en notre désir profond d’œuvrer pour un secteur assaini et débarrassé de tous
ceux qui le gangrènent et freinent inéluctablement sa marche vers le progrès.
Nous formons le vœu pieu de voir ce pays
entrer avec vous dans le cercle restreint des pays émergents.
Nos meilleurs vœux de paix et de réussite
pour vous et votre famille.
UNION DES
COOPERATIVES DES PECHEURS
DE NOUAKCHOTT (LE MOOLE)
Doléances et demande d’audience
Monsieur Le
Ministre,
Nous, Pêcheurs artisanaux de Nouakchott,
après plusieurs tentatives infructueuses faites auprès des instances de pêche basées à la
plage (D.S.P.C.M, etc.…), avons décidé, pour une résolution que nous espérons définitive
des préoccupations majeures dont sont confrontées quotidiennement les Pêcheurs nationaux
que nous sommes,du fait du manque de patriotisme d’autres concitoyens pour
parvenir à leurs seules fins(la fin justifiant les moyens),de porter à votre
personne les doléances que voici :
1. L’éradication définitive de l’utilisation du mono
filament.
Le mono filament continue et plus que jamais de faire des
ravages par l’irresponsabilité de personnes « intouchables » qui,
pour des raisons inavouées, bradent toute résolution en employant des Etrangers
au détriment de l’intérêt national. Nous demandons donc à l’Etat de prendre ses
responsabilités en y associant les Pêcheurs pour une meilleure efficacité.
Pour montrer notre bonne volonté, nous avions dans le
courant du mois d’Août 2010 brûlé publiquement, pour une valeur de 2.775.000UM
l’ensemble de nos filets (mono filament), en présence de la DSPCM qui, à un certain
moment avait abattu un travail de contrôle énorme en nous associant à ses
sorties, ce qui avait réduit de façon remarquable son utilisation.
Mais depuis, cette même DSPCM avait mis fin à cette
collaboration qui avait pourtant fait naître de grands espoirs en nous, ce qui
a permis aux malfaiteurs de reprendre de plus belle leur méfait et aujourd’hui,
les dégâts dépassent les limites de la gabegie.
2.
La sécurité de la plage et des eaux
maritimes
L’insécurité gagne du terrain à la plage. Notre matériel est
assez souvent victime de vol dans nos propres entrepôts alors que nous payons
trop cher la location (la
Sécurité ôtant toute responsabilité de sa part).
En cas d’accident en pleine mer aucun secours, nous sommes
livrés à nous-mêmes. Les dangers sont permanents et les pertes énormes.
3.
L’autorisation de la duplication
des papiers de référence pour nos pirogues (licences, cartes grises,…)
4. La possibilité de
réparer librement les embarcations endommagées
5. L’autorisation d’importer le matériel de pêche (les prix du marché étant très élevés)
Pour aller toujours
dans le sens de notre ambition répétée d’aider plus efficacement les Pêcheurs nationaux,
nous, Coopérative « LE MOOL », sollicitons auprès de vous un permis
« import-export », qui nous permettrait d’amener du matériel de pêche
et de le revendre aux ayant droit à un prix abordable et à portée de leur
bourse. Jusque-là nous ne pouvons payer les moteurs que par l’intermédiaire
d’Etrangers appuyés par nos propres concitoyens qui, pour mieux nous exploiter,
importent le produit et l’écoulent par ces derniers qui nous les revendent à
des prix exorbitants.
6. L’implication des
Pêcheurs dans la gestion des affaires liées à leur profession
7. L’élargissement de la zone de débarquement
réservée à nos embarcations
Le
débarquement de nos embarcations relève chaque fois du parcours du combattant à
cause de l’étroitesse de la zone réservée à cet effet ; aggravée en cela
surtout par l’interdiction faite par le Directeur du marché aux poissons de
Nouakchott de débarquer en face de ce marché. Cette situation est à l’origine
de dégâts importants en cas d’agitation des eaux (les embarcations se frottant
les unes les autres).
Sur cette lancée, nous avons décidé de faire de la journée
du 25/12/2011 une journée de mobilisation pour une meilleure aération de la
zone dite de débarquement, de sortir de là toutes les pirogues usitées et non
fonctionnelles, puis de faire un nettoyage complet des lieux ; ceci pour
rendre la plage beaucoup plus attrayante et fréquentable.
Pour se faire
nous avons fort besoin de votre aide en matériel (tracteurs, brouettes,
râteaux, balais, etc.….)
Nous vous demandons de bien nous accorder une audience le
plus rapidement possible afin de vous clarifier certains détails propres au
secteur.
Nous sommes, Monsieur Le Ministre, très
attachés au devenir de ce secteur qui est notre fierté à tous. Sa sauvegarde
est notre ambition majeure car là est notre survie.
En venant vers vous porter sur votre honorable personne notre
espoir de voir le mono filament disparaître des stocks des commerçants, des
eaux maritimes et de la plage, nous avons la certitude que quelque chose sera
fait et sera fait rapidement ; car vous avez toujours montré votre
disponibilité à régler tous les cas qui relèvent de l’intérêt national.
Bonne santé et
longue vie à vous et à votre famille.
Vive La République Islamique
De Mauritanie
Coopérative « LE MOOL »
Pêche à NDIAGO : « Nous sommes obligés d’aller tous les jours à Saint Louis, pour acheter de la glace
Situé à 250 km sur la cote de Nouakchott et à 15 km de la ville de Saint-Louis du Sénégal, Ndiago attire et séduit de par sa position géographique. Bâti sur des dunes de sable blanc, le village de Ndiago se trouve à quelques mètres du Parc National du banc d’Arguin et à 5 h de la capitale, Nouakchott. Sa population est composée en majoritéde wolof. On y rencontre des dizaines de maures qui y exercent le métier du commerce. La population vit essentiellement de la pêche. Zone enclavée, la seule piste qui mène au village, passe à l’intérieur du Parc National du Banc d’Arguin. Une occasion pour le voyageur de contempler, les phacochères et les nombreux oiseaux migrateurs du parc. Devenue zone de reproduction pour de nombreuses espèces de poisson, le village de Ndiago commence à retrouver son lustre d’antan, grâce à la bravoure et à l’impétuosité des pêcheurs. Ces derniers qui avaient quitté le village, commence à revenir en masse. La raison : Un nouvel essor économique créé par une activité qui était jadis moribonde : la pêche. Aujourd’hui leur seul souci reste le manque de glace et l’absence d’une route directe et bitumée jusqu’à Nouakchott.
« On ne comptait que 6 ou 7 pirogues à Ndiago »
Doudou Gaye, pêcheur, la quarantaine raconte « Avant, tous les pêcheurs s’étaient exilés vers d’autres cieux. On ne comptait que 6 ou 7 pirogues à Ndiago. 35 maisons étaient fermées à Ndiago, parce qu’il n’y avait plus d’activités économiques dans le village. Grâce à Yali N’diaye (président des coopératives le Mool), la vie est revenue au village. Par sa bravoure et son ingéniosité, il a prouvé aux autres pêcheurs que la cote est redevenue poissonneuse. En un seul jour, il a changé la vie des pêcheurs de Ndiago, grâce à ses prises (poulpes, calamars). On devait le remercier, car c’est grâce à lui que les pêcheurs de Nouakchott et de Nouadhibou sont rentrés au bercail. Ces derniers n’arrivaient plus à vivre de leurs activités, depuis quelques mois. Actuellement notre problème majeur reste la glace et une route pour acheminer nos produits à Nouakchott et vers les autres willayas. »
Sur la plage des tonnes de poulpes attendent d’être acheminer vers Nouakchott. Les mareyeurs, venus de la Capitale, chargent les caisses dans les voitures. Pour ne pas perdre leurs produits, ils conservent les poissons avec des kilos de glace. Cette glace vient tous les jours de Saint-Louis, car le village n’a pas d’électricité. Ils regagneront la capitale, le lendemain matin
« Sans la glace, les poissons pourrissent dans les caisses »
Mohamed Dièye, pêcheur explique « Notre souci majeur est comment acheminer les produits à Nouakchott, car il n’ya pas une route directe et goudronnée qui relie Ndiago à la capitale. Nous avons aussi un problème de glace, nous sommes obligés d’aller tous les jours à Saint Louis, pour acheter de la glace. Nous ne pouvons pas faire tous les jours, 250 km aller-retour pour aller chercher la glace à Nouakchott. Chaque matin, les voitures partent de Ndiago pour acheminer les poissons à Nouakchott. Sans la glace, les poissons pourrissent dans les caisses, c’est pourquoi nous sommes obligés d’aller à Saint Louis. »
« La cote est poissonneuse, parce que la DSPCM a accompli un travail remarquable au niveau de Ndiago »
Abandonné par ses enfants depuis des décennies, le village commence à renaitre, grâce au travail remarquable de Yali Ndiaye, président des coopératives le Mool. Par son abnégation, li a montré la voie à ses pairs « l’aventure a commencé avec le poulpe. Au début du mois d’aout, j’avais remarqué sur la plage, la présence des coquillages. J’ai essayé avec la pêche à la ligne et ca a marché. J’ai essayé de nouveau avec les pots poulpes et j’ai obtenu le même résultat. Aussitôt, tous les autres pêcheurs m’ont imité. Depuis lors, le village de Ndiago commence à renaitre de ses cendres. Les pêcheurs de Nouakchott et de Nouadhibou commencent à rentrer au village » déclare l’intéressé.
Par dizaine, les mareyeurs quittent Nouakchott tous les jours pour s’approvisionner à Ndiago.
Selon Yali Ndiaye, c’est la période du poulpe actuellement « , les mareyeurs achètent le kilo de poulpe à Ndiago à 2300um et le revendent à Nouakchott à 2600um. Si la mer est calme, les pêcheurs peuvent avoir 15 tonnes par jour. Actuellement, c’est la période du poulpe. Il ya d’autres espèces de poissons à Ndiago comme langouste, sole, mulet, courbine, daurade, « thiof …». La cote est poissonneuse, parce que la DSPCM a accompli un travail remarquable au niveau de Ndiago. Je salue au passage, le chef du poste de Ndiago, Mohamed Lemine, qui fait un travail de titan pour préserver nos cotes. Grâce à lui, Les pêcheurs maraudeurs n’osent plus s’aventurer sur nos cotes. Les pêcheurs de Nouakchott, viennent rarement à Ndiago, à cause du long trajet, c’est pourquoi la cote est poissonneuse. Les produits sont conservés dans des caisses, le matin, les voitures les acheminent vers Nouakchott. Les voitures sont obligées de passer sur la cote, pour gagner du temps.
Il poursuit, « On demande au gouvernement de nous construire une route et une usine de glace pour conserver les produits halieutiques. Nous voulons aussi que le gouvernement construise d’autres salles de classes et qu’il réfectionne le dispensaire, car le village commence à se peupler. Par contre, on déplore les dégâts causés cette semaine par les pêcheurs sénégalais qui ont détruit par inadvertance, les filets dune vingtaine de pirogues. Avant il n’y’avait que 6 ou 7 pirogues dans le village, depuis que les pêcheurs ont su que la cote est poissonneuse, l’activité économique commence à se développer à grands pas. »
« Je ne pense plus partir »
Cette activité économique a attiré à Ndiago, « des exilés », des enfants du village qui avaient fui la misère quotidienne pour se réfugier à Nouakchott et à Nouadhibou. Bouna Sall , l’un d’eux, raconte« Je suis revenu à Ndiago, parce que la cote est devenue poissonneuse. La vie est chère à Nouakchott, j’avais d’énormes difficultés, c’est pourquoi j’ai préféré rentrer au bercail.
Je suis à Ndiago depuis 5 mois et je ne pense plus partir. J’ai quitté Ndiago depuis 1973, après je me suis
installé à Nouakchott. Actuellement le village commence à s’animer, par rapport aux années précédentes où les rues étaient vides à partir du crépuscule. Fuyant la misère, beaucoup de familles ont préféré s’installer dans les autres villes côtières. Maintenant ces exilés commencent à revenir au village. »
Confrontés à d’énormes problèmes pour acheminer leurs produits à Nouakchott, les pêcheurs voient leurs produits pourrir sur la plage ou dans les caisses. Un havre de paix qui recèle d’importants ressources halieutiques : poulpe, calamar, crevette, thiof, daurade, mulet, courbine, mais qui hélas n’a pas les moyens nécessaires pour conserver cette richesse.
« Le mono filament détruit les ressources halieutiques »
Assane Saliou Dièye, la cinquantaine s’insurge quant à lui, contre l’utilisation du mono filament « La cote de Ndiago est poissonneuse, mais le mono filament détruit les ressources halieutiques. J’ai remarqué que le gouvernement ne fait aucun effort pour l’éradiquer. Perdu en mer, le mono filament crée des dégâts importants. Il tue les bans de poisson, créant un déséquilibre et un désastre écologique sur la reproduction des ressources halieutiques. Il faut que le gouvernement prenne des mesures fermes. Ici à Ndiago on a interdit aux pêcheurs locaux d’utiliser le mono filament. »
Pécheur invétéré, il parle de ses débuts « Je pratique la pêche depuis de longues années, j’ai navigué pendant plus de 17 ans dans les bateaux étrangers. J’ai été à Las-Palmas, Lisbonne, Italie. En 1973, je touchais un salaire de 20000fcfa (12000um) comme navigateur. Quand j’ai laissé la navigation, je suis resté à Nouadhibou avec ma famille pour continuer le métier. Maintenant le métier à pratiquement changé, avant le poisson n’était pas chère par rapport à aujourd’hui.
Saluant le travail du poste de la DSPCM de n’Diago, il déclare « On a remarqué aussi que les gardes cotes de la DSPCM font un travail remarquable depuis quelques temps. Les bateaux industriels n’osent plus s’aventurer dans nos cotes grâce à la DSPCM , alors qu’ils étaient nombreux à piller nos ressources. Pour la sécurité et la surveillance des cotes, On demande au gouvernement d’y associer les fils du village, car ils connaissent la mer, mieux que quiconque. »
Cependant, Assane Saliou Dièye n’a pas manqué lui aussi, de déplorer leurs conditions de travail « Nous avons un problème pour acheminer nos produits à Nouakchott. Nous n’avons pas une route directe qui relie Nouakchott à Ndiago. Sans la glace, les pêcheurs ne peuvent pas profiter des ressources de la mer. »
Sit-in des pêcheurs artisanaux Ils demandent l’éradication du mono-filament.
« Le mur des lamentations » a grouillé de monde dans cette matinée du dimanche 20 novembre. Ils étaient pêcheurs, vendeurs ou mareyeurs à venir réclamer de meilleures conditions de travail. En nombre, les pêcheurs artisanaux ont répondu présent à l’appel de l’Union des coopératives le « Mool ». Membres de la fédération libre de la pêche artisanale FLPA, ces derniers expliquent ce mouvement de colère par les tentatives infructueuses faites au niveau de leur ministre de tutelle et auprès de la DELEGATION A SURVEILLANCE PECHE ET CONTROLE EN MER DSPCM.
Selon eux, les pêcheurs nationaux sont confrontés à d’énormes problèmes du fait du manque de patriotisme de certains citoyens. Pour montrer leur colère, les pêcheurs ont investi les grilles du palais présidentiel. A leurs mains, ils portaient des banderoles avec divers slogans.
Dans leurs griefs, les pêcheurs demandent l’éradication du mono-filament qui selon eux continue plus que jamais de faire des ravages à cause de l’irresponsabilité de personnes « intouchables » qui, pour des raisons inavouées bradent toute résolution en employant des étrangers au détriment de l’intérêt national.
Ils demandent aussi la sécurité sur la plage et dans les eaux maritimes, car selon eux leur matériel est souvent volé. Ils exigent à l’Etat, l’autorisation d’importer du matériel de pêche, car les prix du marché étant très élevés. Ils exigent à l’Etat, la possibilité de réparer librement les embarcations endommagées, l’implication des pêcheurs dans la gestion des affaires liées à leur profession et l’élargissement de la zone de débarquement réservée à leurs embarcations.
Dans leur revendication, l’Union des Coopératives des pêcheurs « le Mool » membre de la fédération libre de la pêche artisanale, réclame aussi une meilleure gestion des ressources halieutiques et l’arrêt de l’importation du mono-filament, son utilisation et sa vente dans les magasins.
Autre revendication : la construction du nouveau port de pêche. Selon leur porte parole Brahim Gaye le ministère de la pêche devait construire le nouveau port à Ndiago, car la zone recèle d’énormes potentialités. Selon lui, 37 tonnes de langoustes, 10 tonnes de tonnes de poulpe, 40 tonnes de dorade et mérou ont été débarqués à Ndiago par les pêcheurs locaux entre mai et septembre 2011.
Haussant le ton, leurs délégués ont été reçus par un émissaire de la présidence. Après une heure de négociations, les pêcheurs ont été renvoyés auprès de leur ministère de tutelle. Ce dernier (ministre) après concertation avec les pêcheurs a promis de les mettre en contact avec la DSPCM et le ministre du commerce pour l’éradication du mono-filament, selon, le président de l’Union des coopératives le « Mool » Yali ndiaye.
Selon lui, le ministre de la pêche a promis aussi de venir en aide aux femmes qui travaillent dans le secteur. Ces femmes réunis auprès du coopérative « Takku Liguey », réclamaient une place libre pour stocker leurs caisses. Des promesses qui semblent satisfaire les pêcheurs, d’après leur président, Yali Ndiaye.
Dialtabé
dimanche 27 mai 2012
samedi 26 mai 2012
mercredi 23 mai 2012
Deux pirogues arraisonnées pour utilisation du monofilament à Ndiago - [Reportage Photos]
La guerre contre l’utilisation du monofilament dans
l’exploitation des ressources halieutiques continue. Les pêcheurs de l’Union
Coopérative "Le Mool" dirigé par Yali Ndiaye ont réussi à mettre la main sur deux pirogues
ainsi que les deux chefs d’équipage. Ces
derniers ont été remis à la Brigade maritime de Ndiago.
Lors de l’incinération du monofilament qui s’est
déroulée en présence du représentant de la Délégation Régionale à la
Surveillance des Pêches et au Contrôle en Mer, le président de l’Union
Coopérative "Le Mool" Yali
Ndiaye a saisi l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme sur l’utilisation du
monofilament, ajoutant que l’Etat mauritanien devait renforcer les mesures de
contrôle sur la vente du monofilament.
A la Délégation à la Surveillance des Pêches et au
Contrôle en Mer (DSCPM), Yali Ndiaye a aussi appelé d’adopter une position de
synergie des actions pour protéger Ndiago devenu très riches en ressources
halieutiques.
L’Union Coopérative "Le Mool" a initié
dans le passé plusieurs journées d’incinération du monofilament en vue
d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur ses effets néfastes sur les
ressources halieutiques.
Avec Cridem, comme si vous y étiez...
mercredi 4 janvier 2012
Journée plage propre : « On devait nous encourager et pas nous décourager »
Lieu crucial pour le débarquement et la vente des poissons, la plage des pêcheurs baigne entre marée haute et insalubrité toute l’année. Pour rendre les lieux propres, l’Union des coopératives le « Mool » compte organiser une journée de nettoyage le 25 décembre 2011.
Les pêcheurs vont encore descendre sur leur terrain, un mois après leur dernier sit-in, tenu devant les grilles du palais présidentiel. Cette fois ci, c’est pour une noble cause, puisque leur sortie aura comme objectif de débarrasser de la plage des pêcheurs, de ses détritus et de ses vieilles pirogues qui longent la cote, selon Yali Ndiaye, président de la coopérative.
« Nous avons vu que la plage est petite et très sale. Quand la mer est houleuse, elle remporte ou détruit de nombreuses pirogues, car la cote est très exigüe. Et souvent, c’est la coopérative qui met la main dans les poches pour assister les victimes. Nous avons jugé nécessaire d’assainir la plage, enfin de le rendre plus spacieux pour éviter les catastrophes aux pêcheurs. » dira-t-il. En nombre, ils vont venir le 25 décembre, avec des pelles, des râteaux et des brouettes, pour embellir la plage, selon lui. « En fait, c’est le Directeur du marché qui devait s’occuper de cette opération de nettoyage, pas nous. On devait nous encourager et pas nous décourager comme le font les éléments de la DSPCM »martèle-t-il.
« La DSPCM doit respecter les pêcheurs artisanaux au lieu de les priver de leur boulot»
Yali N’diaye déclare que les pêcheurs mauritaniens subissent de nombreuses tracasseries de la DSPCM, depuis leur sit-in du 21 novembre dernier.
« Deux jours après notre sit-in du 21 novembre, des éléments de la DSPCM ont arraisonné 10 pirogues mauritaniens qu’ils ont fouillé de fond en comble. Après un mois de saisie, ils ont sorti un PV, reprochant aux accusés, d’avoir embarqué sans licence de pêche avec en plus, un équipage étranger. Ce qui était totalement faux. Comme punition, ils ont infligé des amendes aux incriminés. Des sommes allant de 150.000um à 25000um. Cette décision n’est rien d’autre que pour tuer le secteur ou pour nous punir. », dira-t-il.
Brahim Gaye, porte parole de la coopérative des pêcheurs raconte « Quand nous avons rencontré le ministre de la pêche lors de notre sit-in, il nous avait mis en relation directement avec le Chef de la DSPCM qui avait promis de travailler en collaboration avec nous, mais apparemment, on dirait que ses ordres ne sont pas respectés par ses hommes. La DSPCM doit respecter les pêcheurs artisanaux au lieu de les priver de leur boulot. » ajoute-t-il.
Pour sauvegarder les ressources halieutiques du pays, Yali N’diaye déclare que les pêcheurs comptent toujours sur les promesses du ministre de la pêche, ainsi que sur la collaboration de la DSPCM. Pour la réussite de cette journée de nettoyage, les pêcheurs artisanaux comptent enterrer la hache de guerre. Pour cette journée de bienfaisance, ils appellent les bonnes volontés, le ministère de la pêche, la DSPCM de venir se joindre à eux.
Pour rappel, plus de 300 pêcheurs artisanaux, avait battu le macadam des grilles du palais présidentiel le 21 novembre 2011, pour demander l’intervention du Président de la République
Dans leurs griefs, les pêcheurs demandaient l’éradication du mono-filament qui selon eux continue plus que jamais de faire des ravages dans le milieu aquatique, à cause de l’irresponsabilité de personnes « intouchables » qui, emploient des étrangers au détriment de l’intérêt national.
Ils demandaient aussi la sécurité sur la plage et dans les eaux maritimes, car selon eux leur matériel est souvent volé. Ils exigeaient de l’Etat, l’implication des pêcheurs dans la gestion des affaires liées à leur profession et l’élargissement de la zone de débarquement réservée à leurs embarcations.
Dans leur revendication, l’Union des Coopératives des pêcheurs « le Mool » membre de la fédération libre de la pêche artisanale, réclamait aussi une meilleure gestion des ressources halieutiques et l’arrêt de l’importation du mono-filament, son utilisation et sa vente dans les magasins.
Dialtabé
Source: Le Quotidien de Nouakchott
Les pêcheurs vont encore descendre sur leur terrain, un mois après leur dernier sit-in, tenu devant les grilles du palais présidentiel. Cette fois ci, c’est pour une noble cause, puisque leur sortie aura comme objectif de débarrasser de la plage des pêcheurs, de ses détritus et de ses vieilles pirogues qui longent la cote, selon Yali Ndiaye, président de la coopérative.
« Nous avons vu que la plage est petite et très sale. Quand la mer est houleuse, elle remporte ou détruit de nombreuses pirogues, car la cote est très exigüe. Et souvent, c’est la coopérative qui met la main dans les poches pour assister les victimes. Nous avons jugé nécessaire d’assainir la plage, enfin de le rendre plus spacieux pour éviter les catastrophes aux pêcheurs. » dira-t-il. En nombre, ils vont venir le 25 décembre, avec des pelles, des râteaux et des brouettes, pour embellir la plage, selon lui. « En fait, c’est le Directeur du marché qui devait s’occuper de cette opération de nettoyage, pas nous. On devait nous encourager et pas nous décourager comme le font les éléments de la DSPCM »martèle-t-il.
« La DSPCM doit respecter les pêcheurs artisanaux au lieu de les priver de leur boulot»
Yali N’diaye déclare que les pêcheurs mauritaniens subissent de nombreuses tracasseries de la DSPCM, depuis leur sit-in du 21 novembre dernier.
« Deux jours après notre sit-in du 21 novembre, des éléments de la DSPCM ont arraisonné 10 pirogues mauritaniens qu’ils ont fouillé de fond en comble. Après un mois de saisie, ils ont sorti un PV, reprochant aux accusés, d’avoir embarqué sans licence de pêche avec en plus, un équipage étranger. Ce qui était totalement faux. Comme punition, ils ont infligé des amendes aux incriminés. Des sommes allant de 150.000um à 25000um. Cette décision n’est rien d’autre que pour tuer le secteur ou pour nous punir. », dira-t-il.
Brahim Gaye, porte parole de la coopérative des pêcheurs raconte « Quand nous avons rencontré le ministre de la pêche lors de notre sit-in, il nous avait mis en relation directement avec le Chef de la DSPCM qui avait promis de travailler en collaboration avec nous, mais apparemment, on dirait que ses ordres ne sont pas respectés par ses hommes. La DSPCM doit respecter les pêcheurs artisanaux au lieu de les priver de leur boulot. » ajoute-t-il.
Pour sauvegarder les ressources halieutiques du pays, Yali N’diaye déclare que les pêcheurs comptent toujours sur les promesses du ministre de la pêche, ainsi que sur la collaboration de la DSPCM. Pour la réussite de cette journée de nettoyage, les pêcheurs artisanaux comptent enterrer la hache de guerre. Pour cette journée de bienfaisance, ils appellent les bonnes volontés, le ministère de la pêche, la DSPCM de venir se joindre à eux.
Pour rappel, plus de 300 pêcheurs artisanaux, avait battu le macadam des grilles du palais présidentiel le 21 novembre 2011, pour demander l’intervention du Président de la République
Dans leurs griefs, les pêcheurs demandaient l’éradication du mono-filament qui selon eux continue plus que jamais de faire des ravages dans le milieu aquatique, à cause de l’irresponsabilité de personnes « intouchables » qui, emploient des étrangers au détriment de l’intérêt national.
Ils demandaient aussi la sécurité sur la plage et dans les eaux maritimes, car selon eux leur matériel est souvent volé. Ils exigeaient de l’Etat, l’implication des pêcheurs dans la gestion des affaires liées à leur profession et l’élargissement de la zone de débarquement réservée à leurs embarcations.
Dans leur revendication, l’Union des Coopératives des pêcheurs « le Mool » membre de la fédération libre de la pêche artisanale, réclamait aussi une meilleure gestion des ressources halieutiques et l’arrêt de l’importation du mono-filament, son utilisation et sa vente dans les magasins.
Dialtabé
Source: Le Quotidien de Nouakchott
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