L’Union des coopératives de pêche artisanale (Le Moole) s’est vivement plainte du garde-côtier Mohamed Lemin Ould Ahmed qu’elle a accusé d’agir contre les intérêts des pêcheurs à Ndiago (Sud Mauritanie).
" Au lieu de s’occuper de la tâche que l’Etat lui a confiée, Mohamed Lemine Ould Ahmed empêche les pêcheurs de Ndiago de mener à bien leur activé ou de commercialiser leur poisson. Ce, parce qu’il est en complicité avec l’homme d’affaire Sidi Mohamed qui amène des pêcheurs du Sénégal pour prendre ce poisson, le charger dans ses véhicules et sur ses pirogues et charrettes pour le vendre lui-même au Sénégal ", a dénoncé le président de l’union Yali Fall Ndiaye.
Yali Fall Ndiaye s’exprimait à la journée culturelle que Le Môle organisait samedi à Sebkha (Nouakchott). Une occasion pour lui de sensibiliser ses collègues sur les risques qui pèsent sur la pêche, comme la marée noire.
" La Mauritanie, a-t-il dit, a des ressources halieutiques, mais on y exploite aussi du pétrole, il y a donc le risque de faire face, un jour, à une marée noir. Que veut dire une marée noire: la charge d’un pétrolier peut se déverser dans la mère et il faudra 10 ans pour la nettoyer ! 10 ans de chômage pour les pêcheurs ! Sommes-nous préparés pour ce genre de catastrophe ? "
Se préparer à une telle éventualité avant, les pêcheurs doivent investir aussi ailleurs dans le bâtiment par exemple et arrêter le gaspillage surtout dans les cérémonies traditionnelle.
Noter que durant cette journée quatre membres de l’union ont reçu chacun une aide financière variant entre 120 mille et 190 milles UM, en compensation à hauteur de 60 % des dégâts subis par leur pirogue. Cet argent est tiré d’un fonds d’aide de 625000 UM, alimenté par les membres de l’union et par des bonnes volontés.
Parmi
ces bonnes volontés la maire de Sebkha. Invitée à la cérémonie, Rabi
Haïdara a promis d’appuyer ce fonds avec une enveloppe de 100 milles UM.Yali Fall Ndiaye s’exprimait à la journée culturelle que Le Môle organisait samedi à Sebkha (Nouakchott). Une occasion pour lui de sensibiliser ses collègues sur les risques qui pèsent sur la pêche, comme la marée noire.
" La Mauritanie, a-t-il dit, a des ressources halieutiques, mais on y exploite aussi du pétrole, il y a donc le risque de faire face, un jour, à une marée noir. Que veut dire une marée noire: la charge d’un pétrolier peut se déverser dans la mère et il faudra 10 ans pour la nettoyer ! 10 ans de chômage pour les pêcheurs ! Sommes-nous préparés pour ce genre de catastrophe ? "
Se préparer à une telle éventualité avant, les pêcheurs doivent investir aussi ailleurs dans le bâtiment par exemple et arrêter le gaspillage surtout dans les cérémonies traditionnelle.
Noter que durant cette journée quatre membres de l’union ont reçu chacun une aide financière variant entre 120 mille et 190 milles UM, en compensation à hauteur de 60 % des dégâts subis par leur pirogue. Cet argent est tiré d’un fonds d’aide de 625000 UM, alimenté par les membres de l’union et par des bonnes volontés.
Un homme a été cité pour "son courage"; il s’agit de Lahbib Ould Baba, un membre de l’union, qui a réussi à sauver une pirogue qui était portée disparue depuis 7 jours à 85 kilomètres aux larges de Nouakchott.