dimanche 11 août 2013

un garde-côtier agirait contre les intérêts des pêcheurs à Ndiago





L’Union des coopératives de pêche artisanale (Le Moole) s’est vivement plainte du garde-côtier Mohamed Lemin Ould Ahmed qu’elle a accusé d’agir contre les intérêts des pêcheurs à Ndiago (Sud Mauritanie).



Au lieu de s’occuper de la tâche que l’Etat lui a confiéeMohamed Lemine Ould Ahmed  empêche les pêcheurs de Ndiago de mener à bien leur activé ou de commercialiser leur poisson. Ce, parce qu’il est en complicité avec l’homme d’affaire Sidi Mohamed qui amène des pêcheurs du Sénégal pour prendre ce poisson, le charger dans ses véhicules et sur ses pirogues et  charrettes pour le vendre lui-même au Sénégal ", a dénoncé le président de l’union Yali Fall Ndiaye.

Yali Fall Ndiaye s’exprimait à la journée culturelle que Le Môle organisait samedi à Sebkha (Nouakchott). Une occasion pour lui de sensibiliser ses collègues sur les risques qui pèsent sur la pêche, comme la marée noire.

La Mauritanie, a-t-il dit, a des ressources halieutiques, mais on y exploite aussi du  pétrole, il y a donc le risque de faire face, un jour, à une marée noir. Que veut dire une marée noire:  la charge d’un pétrolier peut se déverser dans la mère et il faudra 10 ans pour la nettoyer ! 10 ans de chômage pour les pêcheurs ! Sommes-nous préparés pour ce genre de catastrophe ? "

Se préparer à une telle éventualité avant, les pêcheurs doivent investir aussi ailleurs dans le bâtiment par exemple et arrêter le gaspillage surtout dans les cérémonies traditionnelle.

Noter que durant cette journée quatre membres de l’union ont reçu chacun une aide financière variant entre 120 mille et 190 milles UM, en compensation à hauteur de 60 % des dégâts subis par leur pirogue. Cet argent est tiré d’un fonds d’aide de 625000 UM, alimenté par les membres de l’union et par des bonnes volontés.
Parmi ces bonnes volontés la maire de Sebkha. Invitée à la cérémonie, Rabi Haïdara a promis d’appuyer ce fonds avec une enveloppe de 100 milles UM.

Un homme a été cité pour "son courage"; il s’agit de Lahbib Ould Baba, un membre de l’union, qui a réussi à sauver une pirogue qui était portée disparue depuis 7 jours à 85 kilomètres aux larges de Nouakchott.
  

jeudi 6 juin 2013

03-02-2013 05:54 - Cinq pêcheurs mauritaniens portés disparus retrouvés vivants.

Portés disparus depuis le 28 janvier, cinq pêcheurs mauritaniens ont été retrouvés vivants vendredi, à l’après-midi. Les cinq pêcheurs ont été pris dans un mauvais temps, avant d’être victime d’une panne d’essence.

Après des jours sans nouvelles d’eux, l’Union des Coopératives "le mool" a lancé aussitôt une importante opération de recherches, en mobilisant d’autres pêcheurs. Ils seront enfin retrouvés ce vendredi à 85 km des eaux de mer, au sud-ouest de Nouakchott.

A leur arrivée, ils ont été conduits à l’Hôpital militaire de Nouakchott pour des examens médicaux.

lundi 25 mars 2013

24-03-2013 09:05 - Tout Ndiago se mobilise pour demander le départ du chef de poste des garde-côtes mauritaniens




Rien ne va plus entre les pêcheurs de Ndiago et le chef de poste des garde-côtes mauritaniens, Mohamed Lemine Ould Ahmed.

Depuis quelques temps, tout Ndiago est en train de se mobiliser pour demander le départ de ce fonctionnaire en poste depuis 2007 dans cette commune située dans le département de Keurmacen dans la région du Trarza. Les multiples réunions qui ont lieu, sous les auspices du chef d’arrondissement de Ndiago, n’ont rien servi.

Mohamed Lemine Ould Ahmed est accusé par les pêcheurs de Ndiago de «couvrir des hommes d’affaires qui emploient des étrangers dans les pirogues» et de «fermer les yeux sur l’utilisation du monofilament».

A Ndiago, où le poisson avait presque disparu du fait de la surexploitation de l’espèce, l’activité de la pêche a repris au grand bonheur de ses habitants. Aujourd’hui, pour éviter que la situation ne devienne critique, ils se mobilisent. Mohamed Lemine Ould Ahmed « ferme les yeux sur la pêche aux poulpes et l’utilisation du monofilament qui sont interdits par la loi», a affirmé Yali Ndiaye, un des pêcheurs.

«Il ne veut pas coopérer avec nous pour lutter cela. En plus, si, une de nos embarcations oublie sa licence ou sa carte grise, il l’arraisonne. Si, également, il constate qu’un étranger se trouve dans l’une de nos embarcations, il arraisonne la pirogue et nous sert une amende 100.000 UM. Alors qu’il est en train de couvrir des hommes d’affaires qui emploient des étrangers dans leurs embarcations et importent le monofilament»
, a-t-il ajouté.

A ce propos, les pêcheurs de Ndiago avaient même interpellé le 12 janvier 2013 le wali du Trarza lors d’une visite dans la commune. Depuis lors, ils n’ont pas eu de réponses concrètes. Les pêcheurs de Ndiago demandent l’intervention du président Mohamed Ould Abdel Aziz dans cette affaire.


lundi 28 janvier 2013

28-01-2013 00:22 - Chaque année, environ 40 pêcheurs perdent la vie en mer, faute de gilet de sauvetage.

Par la voix de son président, l’Union des Coopératives "le mool" qui compte plus de 2.000 membres a appelé jeudi le gouvernement à généraliser le port du gilet de sauvetage en mer.

"Chaque année, environ 40 pêcheurs perdent la vie en mer, faute de gilet de sauvetage", a expliqué Yali Ndiaye, ajoutant qu’une grande majorité des pêcheurs ne sont pas équipés d’un gilet de sauvetage individuel.

La raison ? "Un gilet de sauvetage coûte très cher, entre 8.000 et 10.000 UM", précise le président de l’Union des Coopératives "le mool". Il a, dans la foulée, souhaité que le gouvernement lance une campagne pour le port du gilet de sauvetage, mais également facilite leur accès aux pêcheurs.

Pour montrer la voie et freiner le déficit de conscience, l’Union des Coopératives "le mool" a distribué jeudi une dizaine de gilets de sauvetage à ses membres