mercredi 28 novembre 2018

27-11-2018 07:45 - Des officiels mauritaniens à N’Diago après la montée des eaux

Les autorités administratives de la wilaya du Trarza se sont rendus lundi à N’Diago pour évaluer les dégâts causés par les hautes vagues qui ont frappé cette localité, située dans l’extrême sud-ouest du pays.

Ces responsables, selon le correspondant de Sahara Media ont reçu des instructions pour se rendre sur place afin de faire l’état des lieux.

Ces mêmes sources précisent que les autorités mauritaniennes avaient déjà proposé aux populations vivant le long de la plage des pêcheurs de se déplacer vers des lieux plus propices à l’habitat afin de se mettre à l’abri des fortes houles et de la haute marée.

Les autorités seraient en passe de réhabiliter une digue naguère érigée pour protéger la ville contre la montée des eaux et qui avait été balayée par les vents de sable.

Les informations obtenues par le correspondant de Sahara Media font état de la destruction d’une dizaine d’habitations mais on ne déplore heureusement aucune victime. 







24-11-2018 21:00 - Catastrophe à N’Diago : silence total !

- Une semaine après la furie des eaux qui ont emporté tout sur leur passage, les sinistrés de N’Diago(département de Keur Macène) sont toujours laissés à eux-mêmes. 

Aucune assistance ou aide d’urgence n’a jusqu’à présent été apportée à des populations sinistrées qui ne comprennent pas ce silence coupable des autorités ou des ONG nationales si promptes à venir au chevet des sinistrés de catastrophes naturelles, se désole Yaly N’Diaye, natif de N’Diago. 

Les autorités régionales (chef d’arrondissement de N'Diago, préfet de Keur Macène et gouverneur du Trarza), tout comme les élus locaux sont restés de marbre et n’ont jamais sonné l’alerte.

Le bilan de la folle colère de la mer, survenu le 18 novembre dernier, est lourd.

Une douzaine de maisons se sont déjà effondrées sous les assauts des vagues, en quelques minutes. Les habitants ont pu s’échapper et ont dû se réfugier chez des voisins et des pirogues ont été complètement calcinées.

Ces familles sont dans une situation critique : sans abris, sans denrées alimentaires emportées par les eaux.

Menacé par la montée du niveau de la mer, N’Diago est sans digue de protection. Des travaux de rénovation ou de protection n’ont jamais été entrepris par les pouvoirs publics. Un phénomène très ancien, mais qui s'est accéléré avec le réchauffement climatique. Les effondrements interviennent parfois sans crier gare. Chaque année, l'océan grignote la côte et atteint les concessions. On estime qu'au large des côtes africaines, l'océan avance d'un à trois mètre par an.

A ce rythme, N’Diago, tout comme les villages ou villes côtières, pourraient disparaître, engloutis par la mer. L’urgence se fait sentir à N’Diago mais la priorité est ailleurs…

07-11-2018 20:16 - Nouadhibou : des pêcheurs se plaignent contre la Garde-côtes

 Des pêcheurs traditionnels de Nouadhibou (Nord Mauritanie) estiment être "victimes de plusieurs obstacles" de la part des gardes-côtes. 

Mardi, ils ont déclaré à Alakhbar: « Nous sommes des jeunes mauritaniens actifs dans la pêche depuis des années, mais nous faisons face à plusieurs formes d’injustice de la part des garde-côtes: en cette année 2018, nous avons versé 620 mille ouguiyas de taxes; mais la Garde-côtes continue de saisir, à tort, notre matériel de travail ».

04-11-2018 17:23 - Mauritanie : arrestation de 36 pêcheurs mauritaniens

La Marine mauritanienne a arrêté samedi à Nouakchott 36 pêcheurs traditionnels dont la plupart sont originaires de Ndiago dans le sud du pays, selon une source d’alakhbar.

Les arrestations sont intervenues après le "refus" de l’équipage d’une pirogue d’être arraisonnée suite à un contrôle d’identité, a poursuivi la source. La source a ajouté que la Marine mauritanienne procède à ces vérifications d’identité en application de la loi interdisant l’embarcation d’étrangers dans le cadre de la pêche artisanale. 

De "lourdes amandes sont infligés aux contrevenants, ce qui suscite la colère de ces derniers qui font recours à des étrangers pour combler le déficit de personnel".

Ce dimanche, les pêcheurs de la capitale ont refusé d’embarquer en mer protestant contre la lourdeur des amendes et exigeant la libération de leurs collègues en arrestation. 

jeudi 24 mai 2018

ça ne va pas dans le secteur de la pêche", s’indignent les pêcheurs qui interpellent Aziz

Mauritanie ● ça ne va pas dans le secteur de la pêche", s’indignent les pêcheurs qui interpellent le président Aziz.

Pas du tout contents, c’est le sentiment qui anime les pêcheurs mauritaniens. A l’origine de ce mécontentement, l’immatriculation obligatoire pour les embarcations des pêcheurs artisanaux mauritaniens, avec son lot de préjudices.

Yali Ndiaye, président de la coopérative "Le Mole" qui revendique plus de 4.000 membres, s’en explique à Cridem, et interpelle le président Ould Abdel Aziz.

"Avant ce recensement, la majorité des pêcheurs mauritaniens n’avaient pas de licences de pêche. L’exclusivité du monopole des licences de pêche étaient détenus par les hommes d’affaires. Ceux qui n’avaient pas de licences de pêche ont saisi ce recensement pour se procurer légalement des licences de pêche. Sauf que, à leur grande surprise, le ministère des pêches et de l’économie maritime leur a notifié, malgré la détention de leurs licences de pêche, ils ne pouvaient plus pêcher notamment les poulpes. Cette interdiction, que le ministère justifie par le dépassement du quota de pêche des poulpes, est source de conflits, et elle est incompréhensible. C’est un pas en arrière que le ministère des pêches vient de franchir, en procédant de cette manière".

Conséquence de cette interdiction. Dès la reprise, au mois de juillet, de la pêche, marquant la nouvelle saison, ils pourront tout pêcher sauf les poulpes. Une mesure qu’ils dénoncent vivement et à haute voix. Au total, ils seront plus de 4.000 pêcheurs qui vont être touchés par cette interdiction que le président de la coopérative "Le Mole" a qualifiée d’"injuste" et de "préjudiciable" à l’égard des pêcheurs mauritaniens qui ont réussi à bénéficier des nouvelles licences de pêche.

Yali Ndiaye a également interpellé le président de la République sur un autre sujet. Il s’agit de l’importation des matériels de pêche qui sont subventionnés par l’Etat mauritanien. Il dit ainsi ne pas comprendre qu’à titre d’exemple, le moteur hors-bord (Yamaha 60 ch) qui coûte sur le marché, 1.700.000 (HT), est revendu à 2.200.000 MRO, soit une augmentation "injustifiée" de 500.000 MRO. Il explique qu’un intermédiaire, qui est le seul habilité à traiter avec la société qui importe les matériels de pêche en Mauritanie, joue la pluie et le beau temps, en facturant comme il l’entend les matériels de pêche que supportent difficilement les pêcheurs mauritaniens.

Le président de la coopérative "Le Mole" a invité le président Aziz à agir très rapidement pour mettre fin à cette situation qu’ils ont à plusieurs reprises soumis au ministère des pêches et de l’économie maritime. Mais, sans solution.